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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 12:52

afaos artillery3 de force militaire pour un coût de 8, mais 3 de plus à chaque fois qu'on engage l'artillerie dans un siège, peut paraître coûteux si on compare par exemple à la combinaison Infanterie Régulière + Leader (12 de dépense au total et 1 action d'achat supplémentaire).

 

Dans ce cadre, si on utilise l'artillerie 2 ou 3 fois (coût 14 ou 17 au total, avec une action de gain), cela reste abordable: les actions initiales sont souvent assez cruciales, d'autant que l'encombrement de main de l'option Artillerie est.d'une carte de moins, donc un cyclage de deck plus nerveux/rapide.

 

Plus d'utilisations sera l'arme du riche (ce qui peut ne poser aucun souci quel que soit votre camp mais nécéssite de l'adaptation): si d'occasion, vous perdez un siège (ou subissez une embuscade) par exemple avec une Infanterie et une Artillerie, perdre l'Artillerie sera peut-être une meilleure idée si vos finances ne vous permettent plus de la gérer (car dans ce cas, c'est un beau poids mort). Bref l'Artillerie a un cycle d'activation que vous pouvez contrôler et anticiper.

 

Le côté coup de bambou de l'Artillerie vous permettra aussi de gagner des sièges éclairs si à ce moment l'adversaire n'a pas de quoi réagir suffisamment en main (Siège avec Artillerie en première action, Infanterie en deuxième et éventuellement Leader, c'est 5/6 de force militaire d'un coup, et assez dur à parer si peu préparé). Ce type d'attaque éclair est probablement le seul moyen de faire tomber Québec/Boston/New York par siège (qui se défendent sinon plutôt bien).

 

L'Artillerie pourra ainsi s'envisager assez naturellement côté Anglais:

 

- défendre initialement un siège à Pemaquid;

 

- assommer la Nouvelle Écosse, et prendre éventuellement Louisbourg (avant que la ville ne se fortifie) rapidement  pour une menace sur 3 Rivières/Québec;

 

- en cours de partie pour gérer les sièges de contact: la décision d'achat va dépendre surtout de la propension forte à s'armer en face et à ne pas s'orienter intensivement sur le raid, bref dans des parties plus statiques avec guerres de tranchées.

 

Côté Français:

 

- en début de partie (après un Trader de 6 ou 8 sous) pour renforcer le siège de Pemaquid: une vraie pression pour l'Anglais sans immobiliser trop de cartes de votre côté, notamment le colon de Québec si vous voulez vous installer;

 

- en réaction, donner du fil à retordre sur le premier siège en Nouvelle Ecosse;

 

- en cours de partie si vous avez une réserve d'argent suffisante: attention par contre à ne pas prendre trop de dépenses récurrentes (Intendant, multiples Fortifications) en plus de vos Natifs, et à ne pas immobiliser votre source principale d'argent, le Trader, dans une réserve trop importante à libérer. Vous aurez besoin d'argent pour alimenter votre Artillerie.

 

D'un côté comme de l'autre, dès qu'une place sera fortifiée, l'artillerie sera un plus indéniable pour poser suffisamment de force militaire sur un tour pour se trouver dans la partie grisée (le minimum pour tenter un siège).

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 13:30

afaos portroyalPort Royal est une localisation emblématique de la partie Nouvelle Écosse en début de partie:

 

- Port Royal est une carte Navire et ils sont relativement peu nombreux pour le Français (3 au départ dont deux attaquables en Nouvelle Écosse), les Navires servant au Français à défendre justement cette partie de la carte;

 

- Port Royal est une des routes vers Louisbourg pour l'Anglais, et fera peser une menace de siège dès qu'elle tombe (et donc la fortifier si le Français a le temps serait une bonne option initialement, mais l'Anglais peut aussi passer dans ce cas par la côte, Halifax ou Canso);

 

- Port Royal est sensible au raid (chemin indien direct entre Port Royal et Fort Beauséjour, et à une distance de 2 de la côte) pour affaiblir cette position sans passer nécessairement par le siège (quel que soit votre camp);

 

- Port Royal est l'unique voie pour le Français pour assiéger l'Anglais de ce côté (liaison vers Pemaquid) qui fait planer une véritable épée de Damocles (siège sur Pemaquid puis siège sur Boston pour une victoire orienté militaire Infanterie/artillerie côté Français, le point faible étant les finances).

 

Pour l'Anglais, dans une première approche, faire le siège de Port Royal est souvent une bonne idée (avec Boston ou Pemaquid en main, votre premier achat étant certainement une infanterie ou artillerie) ou simplement raider (depuis Fort Beauséjour par exemple) pour taquiner le Français . Si la percée de Port Royal n'est pas suffisamment rapide, l'Anglais peut faire de manière concurrentielle la course aux développements de villes: son deck est riche en colons (et dans ce cas privilégier les colons neutres) mais cela passera forcément en étant présent à plein d'endroits de la carte (en limitant autant que possible l'expansion française): Port Royal (avec ou sans Louisbourg), Deerfield et Albany défendu, éventuellement Fort Duquesne (fonction de la durée de partie et de l'efficacité du développement).

 

Le Français va devoir très nettement s'adapter en fonction de l'agression anglaise: plus on vous laisse tranquille à Port Royal, plus vous pourrez soit pirater (avec la combinaison Louisbourg) soit faire le siège de Pemaquid (en diversion ou non). Si on vous prend Port Royal (que vous défendrez nécessairement avec votre infanterie régulière gratuite), vous pouvez raider cette localisation (Coureur des bois), prendre un Navire empire (un peu cher pour le Français) ou Halifax afin de continuer la piraterie, fortifier Louisbourg pour ralentir, faire de l'argent pour du militaire et défendre les sièges à venir...

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 09:30

afaos Louisbourg

Louisbourg a une situation particulière en Nouvelle Écosse:

 

- à l'embouchure du Saint Laurent, c'est la seule localisation de la Nouvelle Écosse non raidable ce qui lui donne une relative stabilité;

 

- pour la faire tomber, il faudra donc l'assiéger (en partant de Port Royal, Canso ou Halifax pour l'Anglais) et elle a une défense supplémentaire de un ce qui n'aide pas (et si l'Anglais tarde, cela sera une des premières localisations fortifiées, avec Québec);

 

- sa chute signifie l'ouverture de toutes les routes du fleuve pour l'Anglais et une forte menace sur les gros points français (3 Rivières, et par ricochet Montréal, probablement développés à ce stade) ou la victoire automatique (Québec surtout si le Français n'a pas pu fortifier la ville);

 

- c'est une des rares villes à 4 points accessibles pour l'Anglais (qui a un retard de points initial): Louisbourg pour une expansion vers la Nouvelle Écosse, Deerfield/Albany pour un contrôle du centre, Fort Duquesne (éventuellement Détroit) pour une expansion vers les grands lacs.

 

En tant que Français, vous ne devez donc pas Louisbourg tomber facilement dès que l'Anglais montre un intérêt pour la Nouvelle Écosse:

 

- occuper l'Anglais un temps en faisant le siège de Pemaquid, et durer un minimum même en le perdant au final: vous rendez injouable un temps une de 7 cartes initiales, et un des 2 lieux de débarquement en Nouvelle Écosse (avec Boston) tout en concentrant les forces militaires anglaises sur Pemaquid;

 

- fortifier Louisbourg n'est probablement jamais une mauvaise idée (sauf en face d'un Anglais pacifique), d'autant plus que c'est un emplacement intéressant à développer en terme de points (ce que vous ferez en fin de partie en fonction de la menace sur la ville);

 

- si vous êtes suffisamment riche (Home Support, expansion vers les grands lacs et 2ème Trader par exemple), alors se lancer dans l'armement pourrait suffire à contenir l'Anglais (même s'il a tendance à être plus riche que vous): vous avez une carte Infanterie Régulière gratuite dans votre deck, engagez là un maximum, vous pouvez vous permettre de la perdre lors de sièges contrairement à l'Anglais, car vous n'avez pas à repayer cette Infanterie Régulière pour la récupérer;

 

- vous installer en Nouvelle Écosse même après que Port Royal soit éventuellement tombé (qui a dit Fort Beauséjour) pour faire des raids fréquents (dans vos premières cartes: Coureur et votre natif américain) afain de retarder la progression anglaise; si vous perdez votre base, vous pourrez tenter des embuscades pour affaiblir la main adverse en militaire (un autre bon moyen de ralentir le "bulldozer" anglais fort militairement). L'embuscade est aussi une bonne alternative au raid si par exemple vous prenez un Prêtre, que vous avez les 2 options disponibles à ce moment et que l'embuscade est plus rentable qu'un raid après avoir vu la main adverse.

 

- n'oubliez pas qu'à part victoire automatique (ce qui reste rare), cela se jouera aux points: en tant que Français vous démarrez avec des points d'avance (12) , et la meilleure arme du Français est le timing:

 

1) en terminant la partie en développant vos 8 villes (de Louisbourg à Détroit) en lâchant finalement Louisbourg à la toute fin peut encore vous faire gagner: vous luttez indirectement contre le militaire avec des colons, une option plutôt peace and love;

 

2) le "rush" à l'expansion en visant les 12 cubes posés sans colons supplémentaires (votre colon initial vous sert éventuellement et uniquement pour 3 rivières / Montréal / Détroit éventuellement Fort Duquesne ou Louisbourg en fin de partie), probablement aidé d'un 2ème Trader et de l'intendant pour faire défiler les expansions, vous devez du coup tenir Louisbourg;

 

3) en visant le "rush" aux raids et les 12 points de cubes/disques pris (voire plus si l'Anglais continue de vous assiéger) pour une partie plus courte et nerveuse, face à la machine qui se met en place en face.

 

La carte Louisbourg elle-même est un Navire ce qui peut vous permettre de défendre un peu la Nouvelle Ecosse avant l'attaque potentielle de Louisbourg (à ce moment c'est trop tard, la carte ne peut plus être utilisée). La piraterie pourra être une arme utile pour retarder les finances anglaises (et l'arrivée d'infanterie/artillerie trop tôt), et sera d'autant plus efficace que vous avez un deck riche en Navire (Halifax ou carte Navire empire).

 

En tant qu'Anglais, en fonction de votre réussite en Nouvelle Ecosse (et de la pression que vous mettez au Français ce qui le ralentit lui aussi), Louisbourg sera ou non un enjeu atteignable, l'Artillerie pouvant souvent être une arme de choix pour booster vos chances de réussites (l'Anglais n'a pas de mal à faire venir l'argent). Avec un démarrage Baltimore (carte à 3 sous), et éventuellement Halifax (carte navire, un peu risqué, mais un accès à Louisbourg), en premières colonisations, vous avez de fortes chances d'avoir le moteur d'argent pour écraser le Français qui ne veillera pas à vous harceler. Si Louisbourg est fortifié, envisagez l'option lente par sièges enchaînés (mais malheureusement vous n'avez pas d'intendant pour faire revenir les cartes en main plus vite): Fort Beauséjour --> Gaspe --> Tadoussac --> Québec.

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 15:45

afaos_priest.JPGLe Prêtre Français (ou Chef Indien côté Anglais) ne vous sera utile que dans certaines configurations de parties, où le raid (et les cartes Natif Américains) sont au coeur d'un jeu assez nerveux.

 

Vous tentez de prendre une carte Natif Américain Neutre (donc pas celle du deck Empire Français qui est "protégée"): en cas de réussite, vous affaiblissez l'adversaire dans le bras de fer éventuel sur la réserve de Natifs et sur le tour en cours (si vous enchaînez avec un raid); en cas d'échec, vous avez le droit de voir sa main de cartes.

 

Cette visibilité de la main adverse est une arme en soi si vous utilisez le Prêtre/Chef en première action du tour, et si vous avez aussi un Natif en main (ce qui n'est pas un scénario improbable):

 

- si le joueur a une carte vulnérable aux embuscades sans protection, une carte militaire de moins pour votre adversaire (donc des sièges moins puissants);

 

- si le joueur a une carte d'une certaine localisation sans autre protection, vous pouvez changer de fusil d'épaule et raider une autre localisation;

 

- s'il est capable de se défendre, vous pouvez décider d'assiéger une des localisations que l'adversaire a actuellement en main (ce qui la rend inutilisable au moins temporairement) ou tout autre action adaptée au vu de la menace du prochain tour adverse (comme par exemple de savoir si vous pouvez gagner un siège en cours et qu'il est utile de mettre des billes dedans)...

 

La dernière utilisation possible du Prêtre/Chef sera d'augmenter la distance des raids de un (notamment si l'adversaire n'a plus de Natif à aller chercher dans son deck), ce qui peut se révéler assez destructeur si vous arrivez par ce bais à couper des lignes de ravitaillement (rendre plusieurs cartes inutilisables d'un coup).

 

Le Prêtre/Chef a le gros avantage de ne pas être conditionnelle pour être jouée, ce qui vous donne en quelque sorte une défausse sur un tour avec un effet au résultat variable: la fréquence d'utilisation combinée à son faible coût en fera une carte souvent pratique.

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 10:50

afaos homesupportLe Soutien National est une carte souvent utile, la question sera surtout de quand l'introduire dans votre deck: vous payez 5 sous (et une action) pour gagner sur un tour donné (1 fois par pioche) une limite de main à 7 cartes (plutôt que 5).

 

Cela va donc accroître votre visibilité sur la pioche afin de réunir en main des combinaisons pratiques (par exemple pour le Français, vendre un maximum de peaux un tour donné), et vous passer ainsi un peu plus de la réserve qu'habituellement:

 

Le seul inconvénient de cette carte est qu'il faut ensuite arriver à vous "débarrasser" de ce surcroît de cartes (car si vous ne piochez pas à la fin du tour, vous n'avez gagné qu'un peu en visibilité, mais pas en dynamique/rotation de pioche pour exploiter cette carte pleinement). C'est donc l'apanage des decks versatiles et de tailles moyennes:

 

- avec très peu de cartes (si vous avez bien utilisé le Gouverneur ou la réserve), vous pourrez faire remonter des cartes le tour même où vous les jouer: achat de militaire, Home Support, pose du militaire dans le siège permet une utilisation directe sans embuscade possible.

 

- avec beaucoup de cartes, l'effet du Home Support sera fortement dilué (la fréquence de rebrassage fortement).

 

Le Français a 10 cartes au départ (et beaucoup de peaux, inutiles sans le Négociant en main) et un deck potentiellement stagnant tandis que l'Anglais n'a que 7 cartes (et beaucoup de cartes mutli symboles argent et bateau) et un deck assez rapide à faire tourner (notamment avec l'action Marchand): c'est donc pour le Français, avec les cartes Fortifications et Coureurs des bois, une des cartes très prisées en début de partie pour améliorer son Trader, alors que pour l'Anglais, soit il l'utilise en deck très réduit pour augmenter la fréquence d'utilisation des mêmes cartes, ou faire venir le tour même où il l'achète des cartes Empire, soit il devra juger du moment adéquat pour l'introduire dans sa pioche s'il fait grossir son deck.

 

Plusieurs manières de jouer cette carte:

 

- vous ne voyez pas trop comment dépenser vos 4 autres cartes ce tour, et vous la jouez en première action gratuite du tour (plus particulièrement si vous avez un Négociant ou un bateau en main) et améliorer les possibilité de bonnes combinaisons;

 

- au milieu de vos 2 actions avec un deck réduit, vous voulez ainsi valoriser immédiatement un achat ou rejouer les cartes de la défausse à nouveau;

 

- vous comptez faire un achat parmi les cartes Empire et/ou vos autres cartes vous vont pleinement, patientez jusqu'au tour prochain pour le déclencher.

 

Il est bon de le déclencher avant d'avoir épuisé la pioche (vous voulez en profiter à chaque rebrassage), inutile donc de la mettre en réserve ou de la faire stagner plus d'un tour ou deux dans votre main.

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 14:30

afaos philadelphiaParmi les nombreuses asymétries d'"A few acres of snow", le camp anglais possède l'unique chariot du jeu et il n'y aura aucun moyen d'en acquérir d'autre (ni pour l'Anglais ni pour le Français). Il n'y a en même temps que deux routes qui nécessiteront ce chariot afin de coloniser/assiéger: entre Fort Halifax et Kennebec, et entre Cumberland et Fort Duquesne.

 

Ces routes sont donc infranchissables pour le Français en terme d'expansion, mais pas pour les raids. Pour avancer profondément en territoire ennemi, le Français doit donc passer par Albany ou Pemaquid afin de menacer les villes de New York et Boston. De cette particularité géographique, l'Anglais a au final un certain nombre d'emplacements assez sûrs pour être développé en ville (mais le plus souvent peu rentable en points) s'il sécurise les noeuds des routes par des fortifications.

 

A quel fin utiliser le chariot pour l'Anglais:

 

1) en début de partie, si vous faites un rush vers Kennebec (éventuellement aidé du bateau en Albany), avec Rangers en premier achat, vous mettez une forte pression au Français afin de fortifier Québec. C'est donc une ouverture agressive pour un Français qui n'achète pas Fortifications rapidement (et qui de toute façon a 3 villes assez cruciales à fortifier: Québec, Port Royal et Louisbourg). Si Québec devient sa priorité, alors vous devez viser une attaque combinée sur Port Royal (en direct depuis Boston ou Pemaquid) ou Louisbourg (après passage par Halifax par exemple). Une fois ce double front géré (un centré sur le raid sur Québec, l'autre sur le siège en Nouvelle Ecosse, avec un achat rapide de force militaire), prendre le Gouverneur pourra se révéler utile (ou simplement écarter Kennebec dans votre réserve) car la carte n'a aucun symbole et ne fait qu'encombrer votre deck. Fortifier Kenebec vous assurera la tranquillité sur cette branche jusqu'à la fin (le raid vers Pemaquid ou Boston n'est plus faisable, le siège sans intérêt pour le coût en temps).

 

- en cours de partie (Kennebec n'ayant plus d'intérêt pour l'Anglais une fois Québec fortifié), vous utiliserez le chariot pour basculer du côté de Fort Duquesne (juteux en points pour compléter Deerfield et Albany). Votre problématique pour mettre cela en place initialement est qu'atteindre Cumberland n'est pas aisé pour vous: Ste Mary (la seule carte reliant Cumberland) est aussi votre seule barque, et il vous faudra une deuxième barque pour éventuellement relier Cumberland. Vous viserez alors d'avoir la combinaison Cumberland+Philadelphie en main, et c'est un bon exemple d'utilisation de la réserve: mettre une des 2 dans la réserve, le temps que l'autre arrive, sans pour autant encombrer votre main. A terme, si vous arrivez à fortifier Fort Niagara, à raider suffisamment et/ou à avoir Detroit et Fort Duquesne à développer en fin de partie, alors vous aurez bien brider l'expansion française tout en gagnant suffisamment de points.

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 13:00

afaos albanyL'Anglais peut coloniser de nombreux endroits au départ et chacun d'eux (comme le choix des premiers achats Empire) va donner une coloration particulière à votre début de partie.

 

Comme la pioche de départ anglaise ne comporte qu'une seule et unique barque (Ste Mary), et que les barques sont primordiales pour l'expansion en dehors de la Nouvelle Écosse (où dans cette partie de la carte, ce sont les bateaux qui sont utiles), acquérir une deuxième barque pourrait vous permettre de vous étendre plus rapidement.

 

Vous en avez bien sûr une dans votre pioche Empire pour combler ce manque, mais Albany est une des options pour en obtenir très rapidement, d'autant plus que cet axe de développement est riche en barques ensuite: grâce à la carte Albany, vous accédez à Fort Wm Henry et Fort Stamwix (puis Oswego) qui sont les principales barques du deck anglais (la dernière non mentionnée est Fort Duquesne). Un démarrage idéal pour s'enfoncer vers le centre (attention par contre à ne pas vous faire raider l'emplacement une fois vos postes avancés placés).

 

Vous aurez besoin de la polyvalente New York pour cette colonisation, mais comme votre de deck initial est un peu plus réduit (7 cartes), cela ne vous ralentira que peu sur les autres axes (notamment vos actions en Nouvelle Ecosse).

 

La Fourrure ne vous sera pas utile (au contraire elle vous encombrera en milieu de partie) et vous aurez 2 options pour gérer cette carte:

 

- vous vous en débarrassez avec le Gouverneur quand la carte Albany n'est plus primordiale (vous avez suffisamment de barques dans votre deck, vous êtes passé au-delà de la localisation Albany, vous l'avez développé et/ou vous avez fortifié le lieu pour stopper raid ou avancée française, en fonction de l'évolution de votre adversaire);

 

- vous vous êtes beaucoup étendu et les Fourrures commencent à être nombreuses dans votre deck, ce qui invite à un Négociant pour faire de l'argent (et d'autant plus que vous avez fait l'impasse sur les bateaux et la source de revenu naturelle des Marchands sera un peu moins centrale).

 

Albany (et Deerfield) sont de toutes façon des sources non négligeables de points, et vous aurez envie de les développer avant que la partie ne se termine, dès que ces emplacements sont un minimum sécurisé (des raids adverses notamment): autant vous dire que cela soit pour le bateau, pour la fortification ou pour le développement, les usages de la carte Albany seront nombreux.

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